Les règles au sein du Laboratoire Deva sont celles de la Nature
La préparation d’un élixir-mère est un art plutôt qu’une technique.
Décrite par Bach dans ses écrits originaux, et inscrite à la pharmacopée homéopathique anglaise, la méthode est simple. Dans l’absolu, chaque personne qui le souhaite peut suivre cette méthode et préparer un élixir-mère.
Dans la réalité, la préparation n’est pas si simple et demande que soient respectées un certain nombre de règles édictées par le règne végétal lui-même, et suivies par tous les Préparateurs-cueilleurs du Laboratoire, qui s’y engagent en signant la Charte des Préparateurs-cueilleurs.
D’abord, la fleur se cueille quand elle est prête à être cueillie, à maturité, en plein épanouissement, dans son potentiel de transformation optimal.
C’est elle qui décide, et non le préparateur-cueilleur.
Lui, il veille, il se met à son écoute, à son service, il harmonise son état de conscience à l’état de conscience de la fleur.
Il lui rend visite fréquemment, aux alentours de sa période habituelle de floraison, pour être présent au meilleur moment.
Il prépare un élixir-mère à partir de fleurs sauvages, ou à partir de fleurs élevées dans des jardins ou sur des terrains labellisés Bio.
J’emploie sciemment le terme fleurs élevées, habituellement réservé aux roses, car il n’y a pas de culture de fleurs au sens où on l’entend habituellement. La quantité de fleurs nécessaires pour la préparation d’un élixir mère est minime et ne nécessite pas de culture. D’ailleurs, en cela aussi, elle est très respectueuse du règne végétal.
Lorsqu’il n’est pas possible de trouver les fleurs à l’état sauvage dans leur biotope, certains préparateurs-cueilleurs qui vivent dans des lieux sauvages à l’abri de toute pollution, plantent des graines Bio et prépareront un élixir mère à partir des fleurs plantées, si et seulement si celles-ci se sont pleinement épanouies.
Qu’il prépare un élixir-mère à partir de fleurs sauvages, ou à partir de fleurs élevées dans des jardins, le préparateur-cueilleur se prépare aussi.
S’il prépare à partir de fleurs sauvages, la marche qu’il devra effectuer pour se rendre sur place, comme par exemple la préparation de l’EM d’Arnica en Savoie, lui permettra de se rendre totalement disponible, de se relier à l’environnement et d’élever sa conscience.
S’il prépare dans un jardin, il prendra de même le temps qu’il faut pour se relier aux fleurs qu’il va cueillir.
La préparation de l’élixir mère par solarisation ou infusion solaire se fait par une belle matinée de printemps ou d’été, si possible lors d’une journée Fleurs du calendrier biodynamique.
Il s’agit donc d’une cueillette biodynamique, qui implique conscience, attention et rigueur.
Seules les fleurs – partie la plus aboutie de la plante – sont prélevées à l’aide de cristaux de quartz, avec beaucoup de soin.
Il s’agit d’un exercice solitaire ; les élixirs mère réalisés lors de stage terrain ne sont pas utilisés ensuite pour les préparations, car l’intention est essentielle à la qualité vibratoire du composé final.
Philippe Deroide, fondateur du laboratoire explique que le choix du nom DEVA “s’est imposé de lui-même, intuitivement, comme un cadeau du règne végétal. Dans les traditions orientales, le mot Deva évoque la conscience agissante qui se manifeste dans tout phénomène naturel”.
C’est bien dans cet esprit que depuis bientôt 35 ans se préparent les élixirs-mères chez Deva, et on comprend bien pourquoi cette préparation qui, je le répète, relève plus de l’Art que de la technique, nécessite une conscience et une harmonie non seulement entre la Fleur et l’Homme, mais entre les préparateurs-cueilleurs eux-mêmes.
NB : bien qu’il y ait une écrasante majorité de femmes dans l’équipe des Préparateurs-cueilleurs Deva, la présence d’un homme incite à parler au masculin !
NB2 : L’équipe des Préparateurs-cueilleurs présentera son travail, les spécificités de chacun, et répondra à toutes les questions à l’occasion du Congrès Therapeuticum Deva du 11 au 13 juin 2021.