L’hyperactivité au sens médical du terme connaît aujourd’hui plusieurs remèdes : médicaments, suivi d’une psychothérapie, accompagnement des familles et éducateurs, etc. Mais une prise en charge naturelle plus discrète est également possible sur le plan émotionnel grâce aux élixirs floraux !
Vous avez dit “Hyperactivité” ?
En préambule à tout exposé, le terme d’hyperactivité nécessite une définition claire et précise car son utilisation est aujourd’hui galvaudée, entraînant de nombreuses confusions et controverses dans la prise en charge de ce qu’il vaudrait mieux appeler : Trouble du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité ou TDAH.
En effet, tout enfant un peu agité ou turbulent ne souffre pas de TDAH, au sens médical du terme et inversement, l’hyperactivité n’est pas le symptôme le plus important associé au TDAH. Le Trouble de Déficit de l’Attention peut aussi exister sans hyperactivité et on parle alors de TDA.
Cette confusion entre TDAH et Hyperactivité est entretenue par l’idée que l’hyperactivité serait le mal de notre époque, celle des écrans, du zapping, des vies très remplies et compliquées que vivent certains enfants lorsque les familles sont éclatées et recomposées. La prudence s’impose quant à cette idée reçue puisque de nombreuses études montrent que ce trouble a existé à d’autres époques et dans d’autres cultures.
Le TDAH se caractérise par trois types de symptômes associés :
- Un déficit de l’attention, signe le plus fréquent et qui n’est pas forcément associé à une agitation
- Une impulsivité, autrement dit une tendance à l’action qui précède la réflexion et la pensée
- Une hyperactivité motrice, qui se révèle le symptôme le plus visible et le
Il est important de préciser que ces symptômes d’apparence “physique” sont très souvent associés à des difficultés émotionnelles importantes. En effet, le TDAH mal compris et mal accepté par la société, au diagnostic souvent tardif, peut conduire à une dévalorisation, voire au rejet de l’enfant et entraîner un certain nombre de blocages émotionnels comme la peur de l’échec, l’agressivité ou de l’anxiété qui perturbent les apprentissages.
La Haute Autorité de Santé (HAS) évalue entre 3,5% et 5,6% le nombre d’enfants d’âge scolaire concernés en France (chiffes de 2015) et reconnait le TDAH comme un “handicap cognitif multi factoriel” nécessitant une prise en charge spécifique, en particulier en milieu scolaire.
Quelles sont les différentes réponses thérapeutiques à l’hyperactivité infantile ?
Comme pour l’autisme, le TDAH a souvent subi les conséquences limitantes de querelles entre les tenants d’une approche neurobiologique qui chercherait à localiser l’origine cérébrale des symptômes et une approche psychologique, voire psychanalytique, prenant en compte les mécanismes psychopathologiques de l’origine des troubles.
Aujourd’hui, les recherches tentent de concilier les 2 approches et encouragent le médecin coordinateur des soins à avoir ce double regard avant d’établir son pronostic et de préconiser un traitement.
Le traitement du TDAH comporte toujours plusieurs dimensions :
- La question de la prescription ou non d’un médicament spécifique
- La prise en charge par un suivi en psychomotricité
- La mise en place d’une psychothérapie
- L’information et le soutien des parents et des enseignants
- La prise en charge des troubles associés et en particulier des troubles émotionnels.
La solution de la médication est une alternative efficace et rapide pour soulager les troubles comportementaux mais reconnue comme ayant des effets secondaires majeurs sur le bien être de l’enfant. La HAS elle même prône en premier lieu des thérapies non médicamenteuses, le traitement par médicament et notamment avec la Ritaline n’étant envisagé qu’en second lieu, lorsque les autres thérapies sont insuffisantes ou que les conséquences du TDAH sur la scolarité ou la vie familiale ou sociale de l’enfant sont gravement évaluées.
Accompagner les parents ou enseignants est indispensable à la prise en charge des enfants souffrant de TDAH : être à leur écoute et les conseiller sur l’attitude à adopter, sur les activités à proposer mais également les aider à trouver des solutions de relais pour se ressourcer sont des points tout aussi importants que toutes les autres formes de thérapies.
Les élixirs floraux : une alternative naturelle à la prise en charge du TDAH
Intéressons nous plus précisément à la prise en charge des troubles émotionnels associés au TDAH et dans ce domaine, les élixirs floraux peuvent être des solutions efficaces, naturelles, sans effets secondaires, ni risque d’accoutumance.
La liste des troubles psychologiques ou de comportement associés au TDAH est longue. Citons :
- la difficulté à rester en place,
- la distraction,
- l’impulsivité,
- le manque d’écoute des autres,
- les difficultés de concentration,
- le débit oral trop rapide,
- le manque de persévérance,
- l’oubli des consignes,
- la difficulté à tirer les leçons des expériences difficiles,
- la difficulté à accepter de perdre (dans un jeu par exemple) ou à respecter des règles,
- la peur de ne pas y arriver,
- le sentiment de dévalorisation,
- l’anxiété face à une situation nouvelle…
Autant de situations, de problèmes pour lesquels les élixirs floraux peuvent apporter une réponse.
Parmi les élixirs floraux développés par le Dr Bach, l’IMPATIENTE apporte ses qualités de douceur et de patience et aide à surmonter l’agitation, l’énervement et l’irritabilité de l’enfant qui aura tendance à “exploser”. C’est un élixir floral qui peut également l’aider à mieux vivre les contraintes.
Le MARRONNIER BLANC apaise les enfants qui souffrent de préoccupations persistantes et répétées et soulage leurs inquiétudes par rapport à toutes le sollicitations auxquelles ils doivent répondre, en particulier dans le milieu scolaire. Il clarifie l’esprit et facilite la concentration.
Lorsque l’enfant est a des difficultés à prendre en compte l’avis des autres et à le respecter, l’élixir floral de VERVEINE développe un esprit de tolérance et d’ouverture aux autres. Il apporte de la modération face à des comportements excessifs.
L’élixir floral de BOURGEONS DE MARRONNIER est conseillé à l’enfant maladroit, qui manque de coordination, qui bouge tout le temps et également à l’enfant qui répète toujours les mêmes sottises, sans tenir compte des dangers qui peuvent être associés aux situations qu’il revit à répétition.
Si l’enfant cache son anxiété et sa souffrance intérieure sous une apparence de calme et de gaieté apparente, l’élixir floral d’AIGREMOINE est conseillé pour l’aider à exprimer ouvertement ce qu’il ressent.
La CLÉMATITE s’adresse à l’enfant qui adopte un comportement de fuite dans un monde imaginaire. L’enfant donne l’impression “d’être dans la lune” et cet élixir l’aidera à être plus présent et à mettre en forme ses pensées créatrices. Dans ce cas, l’enfant ne souffre pas d’hyperactivité et on parle alors de Trouble de Déficit de l’Attention ou TDA.
Grâce aux recherches menées par le laboratoire DEVA depuis 30 ans, d’autres élixirs floraux peuvent accompagner les enfants souffrant de TDAH :
La CAMOMILLE est recommandée aux enfants hypertendus, à l’humeur changeante, souvent mécontents et susceptibles, qui pleurent facilement. Ce sont des enfants qui auront souvent mal au ventre car les tensions qu’ils vivent se manifestent au niveau de l’estomac. Cet élixir floral favorise le calme et la détente dans les périodes d’apprentissage.
L’élixir floral de PÉTUNIA est également intéressant pour aider l’enfant à se recentrer sur ses priorités, en éliminant tout ce qui est superflu. Il calme son hyperactivité et sa dispersion.
Enfin, dans la gamme des Élixirs Andins, l’élixir ARBOL DEL PERU est également excellent dans le cadre de la mise en place des limites que donne le père.
En fonction des troubles émotionnels exprimés par l’enfant, il est judicieux de sélectionner les élixirs floraux les plus adaptés à sa situation. Ils pourront être pris soit seul soit à plusieurs, mélangés dans un complexe personnalisé, sur une durée de 3 à 4 semaines, à raison de 3 prises par jour minimum. Rappelons que tous les élixirs floraux et les complexes floraux personnalisés peuvent être préparés dans une base sans alcool, au sirop d’érable. Il suffit de le préciser à la commande.
Infographie de la Haute Autorité de la Santé sur le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H)
Mise à jour du 13 septembre 2018
Le Laboratoire DEVA a diffusé un live Facebook sur les Troubles de l’attention chez l’enfant et leur prise en charge naturelle, à revoir ici :
Vincent
14 septembre 2017 at 11 h 30 minTrès bon article ! Dans la gamme des Elixirs Andins, l’Elixir d’ARBOL DEL PERU est excellent également, dans le cadre de la mise en place des limites que donnent le père.
Brigitte
18 septembre 2017 at 10 h 39 minMerci pour cette précision Vincent, vous avez raison de le souligner. Nous rajoutons l’élixir de ce pas !
winter
15 septembre 2017 at 19 h 23 minBonjour
Cet article est très intéressant, je vous en remercie. Je me demandais si les indications étaient les mêmes pour l’adulte souffrant d’un TDAH?
Brigitte
18 septembre 2017 at 10 h 38 minBonjour,
Tout d’abord merci pour votre commentaire.
Ces conseils sont valables pour les adultes également.
Bonne journée.
Brigitte.
FOREST
11 juin 2018 at 20 h 41 minBonsoir,
Merci pour toutes ces informations très éclairantes. Malgré toutes les prises en charges que ma petite fille a bénéficié (psychiatre, psychologue (avec test à l’appui), hypnothérapeute, et j’en passe, jamais on a parlé de TDAH, pourtant, les symptômes énoncés me l’évoque fortement.
Comment peut on trouvé un médecin formé à cette spécificité?
Merci d”avance,
Muriel