La Revue de la florithérapie
Elixir floral de Maïs doux bio, pour renouer avec la terre et la nature
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Le Maïs doux ou maïs sucré

Le Maïs, toutes sous-espèces confondues, est la première céréale cultivée dans le monde, devant le Riz et le Blé. Il est utilisé tant dans l’alimentation animale que dans les usages industriels et en faible proportion dans l’alimentation humaine. Il est aussi important de rappeler que seul le maïs bio est normalement garanti sans OGM.

Le maïs, première céréale cultivée dans le monde

Il faut ici distinguer deux types de maïs, tout deux de la famille des Poacées (anciennes graminées : celui qui est cultivé et que l’on laisse sécher sur pied pour nourrir le bétail ou pour la transformation que l’on appelle le maïs dur ou sec et le maïs doux que l’on récolte avant maturité totale, au moment ou le ‘processus sucré’ est à son maximum.
Il était préparé et consommé comme légumes par les natifs d’Amériques et il est toujours un apport alimentaire important en Amérique centrale et du Sud.

En fait, le maïs doux est issu d’une mutation récessive d’origine naturelle (adaptogène) qui a entrainer une transformation des sucres en amidon. Il arrivera dans nos assiettes européennes à la fin du 18è siècle.
La valeur nutritionnelle du maïs doux est intéressante pour l’humain, bien que calorique : 365K pour 100 g ; il contient 4,7 g de lipides (dont 2,2 g de polyinsaturés et 1,3 g de mono-insaturés intéressant pour l’hyper lipidémie), 74 g de glucides et 9 g de protéines ; les 13% restant étant principalement fait de Potassium 287 mg, Phosphore 130 mg, Magnésium 127 mg ( pas négligeable dans les AJR), Sodium 35 mg, Cadmium 7 mg, Fer 2,7 mg , Cuivre, Manganèse, Zinc, et des vitamines B1, B2, B3, B6 et C, et il ne contient pas de cholestérol.

Les caractéristiques du maïs

L’observation de la signature de cette plante est intéressante : sa tige (80 cm à 2 m) pousse droit vers le ciel, elle est étagée de feuilles et à l’aisselle des feuilles supérieures pousse l’épi issu de la fleur femelle. Celui ci est protégé par les spathes qui l’entourent pleinement comme un imperméable, jusqu’à sa maturité où elles s’ouvrent pour laisser pénétrer le soleil afin qu’il accomplisse son œuvre de murissement.
Mais qu’en est-il des fleurs mâles ? elles sont sommitales et s’épanouissent en filets fins en bout de tige, en hauteur, proches du ciel, centrées autour d’un axe vertical. Elles se courbent avec humilité à la floraison, agissant comme une protection ‘énergétique’ sur l’ensemble du plan qui les porte, mais aussi dans le but de féconder les fleurs femelles aux étages inférieurs.

Le maïs dépend de l’homme pour sa reproduction car les graines furieusement attachées à la structure de l’épi ne peuvent être disséminées naturellement, ni par le vent, ni par les oiseaux…
L’épi mature finira au sol et de là partiront une multitude de plans qui se concurrenceront les uns les autres. Il faut donc une main bienveillante pour les disposer dans le pré à distance suffisante pour une meilleure expression et reproduction. Cet espace de ‘sécurité’ qui permet au plan de grandir noblement, tant en hauteur qu’en ‘épaisseur’ c’est à dire dans la verticalité comme dans l’horizontalité, montre au delà d’un aspect social et sociable, un intérêt pour l’élévation et la spiritualité.

Comprendre l’élixir floral de maïs

L’élixir floral de maïs est très contemporain, tant dans son apparition que dans ses effets.
La vie confinée d’aujourd’hui, dans des appartements, dans les voitures, le métro, les transports en commun…nous amène au ‘resserrement’ de nous mêmes, comme les grains de l’épis de maïs qui sont dans cette situation : d’individus groupés les uns contre les autres. Le besoin vital de chaque plan est d’avoir autour de lui cette ‘marge sécuritaire’ nécessaire à sa croissance tout comme l’humain pour l’élaboration de sa personnalité et la quête spirituelle de celle-ci.

L’élixir floral va permettre de trouver cet espace intérieur mais aussi extérieur, comme une zone de confort entre soi et le monde. De fait, il permet de sortir de ‘prisons virtuelles ou réelles’, de la sensation de vivre étriqué et resserré sur soi, de ne plus étouffer sous les pressions quotidiennes, et d’aider à chaque fois que l’on se sent privé de ses choix et de sa liberté.
D’autre part, la vigueur de la plante, sa droiture et sa puissance mises au service de l’élixir floral aident à sortir de l’apathie, de la léthargie, de l’abattement, de la lassitude et de la mollesse.
Ses qualités nous proposent un cap, une direction de vie dans la joie, comme nous le montrent les fleurs mâles, en feux d’artifice, un peu semblables à celles du châtaignier et dans la protection, comme l’épi à l’intérieur de ses spathes : enveloppe sécurisante et « contenante ».
De plus, la couleur jaune d’or de ses grains apporte lumière et conscience, pour un retour à l’harmonie intérieure, pour un meilleur lien avec la nature dans sa globalité, pour s’enraciner solidement (comme l’épilobe). La communauté des grains nous apporte également la capacité de vivre dans une communauté humaine, en harmonie, sans rapport de force et en respect avec ce qui nous entoure, nous permettant de nous enrichir au mieux les uns des autres.

Simone Sarah Chabert
Tradipraticienne, florathérapeute
Diplômée de l’école d’herboristerie Européenne de Bruxelles.

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