La peur nous concerne tous, même les plus courageux d’entre nous. Elle fait partie des émotions fondamentales, communes à tous les êtres humains, au même titre que la joie, la tristesse et la colère.
Vitale, son rôle est de nous alerter et de nous faire réagir de façon adaptée pour préserver notre intégrité en cas de menace ou de danger. C’est l’amygdale, située au cœur du système limbique (notre cerveau émotionnel) et également en lien avec le cerveau reptilien (le plus archaïque) et l’hippocampe (où sont stockés nos souvenirs), qui assure la gestion des peurs.
Que le danger soit réel ou imaginaire, les réponses physiologiques sont exactement les mêmes : accélération du rythme cardiaque et respiratoire, tension, transpiration … L’organisme se prépare à se défendre ou à fuir.
Il s’agit donc d’une émotion puissante qui consomme beaucoup d’énergie. Quand tout fonctionne bien, le corps retrouve son équilibre dès que la menace est écartée.
Le mécanisme de la peur
Mais il arrive souvent que ce mécanisme se dérègle et qu’une peur chronique s’installe et persiste sans raison valable.
“J’ai survécu à de nombreuses catastrophes … qui n’ont jamais eu lieu”. Comme l’exprime avec humour Mark Twain, beaucoup de nos peurs sont uniquement provoquées par nos pensées. En effet, seule une minorité d’entre elles sont fondées sur une menace concrète. Les autres sont le fruit de notre imagination et d’une représentation erronée de la réalité de type “scénario catastrophe”. Ces peurs peuvent prendre différentes manifestations : anxiété diffuse, crise d’angoisse, attaque de panique, phobie, agressivité… Bien difficile de se raisonner dans ces cas-là puisque la zone du cerveau activée par la peur n’est pas celle de l’intelligence rationnelle.
Si la peur a toute sa raison d’être quand notre sécurité est en danger ou que la situation requiert prudence et vigilance, elle ne doit pas pour autant prendre les rennes de notre existence.
Petite peur ou grande frayeur, inquiétude passagère ou anxiété chronique, des solutions naturelles existent, la florithérapie et l’olfactothérapie en font partie.
Alors, prêt(e) à relever le défi?
Selon une étude publiée dans la revue Psychological Science, le fait d’exprimer ses émotions au moment précis où l’on est confronté à une peur pourrait contribuer à réduire cette dernière. Encore faut-il admettre d’avoir peur dans une société qui nous exhorte à nous montrer invincible sous peine de passer pour une mauviette ! La stratégie d’évitement peut être tentante mais au prix de beaucoup de tensions ! L’élixir floral d’AIGREMOINE (Agrimony) nous donne le courage de faire face à nos peurs au lieu de dépenser une énergie colossale à tout faire pour les fuir.
Associer la Florithérapie et l’Olfactothérapie
A deux, c’est mieux ! Parce que l’union fait la force, le laboratoire Deva propose une association intelligente de composés floraux et de synergies d’huiles essentielles à respirer, les Quantiques Olfactifs. Ces dernières ont la particularité d’agir au niveau de notre cerveau limbique, ce fameux cerveau archaïque- instinctif évoqué en introduction.
Le Quantique Olfactif “Urgence” et le composé floral “Assistance” apaisenr rapidement en cas de peur intense ou d’affolement. Notons qu’ils peuvent être utilisés au moment de la confrontation (imprévu, accident, examen…) mais aussi en prévention ou même après pour se remettre de ses émotions. Il est préférable d’utiliser d’abord l’élixir essentiel (l’olfaction peut être couplée avec la respiration de la cohérence cardiaque) et d’attendre quelques minutes avant la prise du composé.
Une application localisée de la crème Assistance soulagera les tensions du plexus, la boule à l’estomac ou les intestins noués. Parce que détente musculaire rime avec relaxation mentale, le duo Détente corporelle favorise l’insouciance et la capacité à savourer l’instant présent des tempéraments anxieux, profils spasmophiles et autres personnes ayant du mal à se poser. Pensons à nous étirer en douceur plusieurs fois dans la journée : les exercices d’allongement apaisent le réflexe de protection des tendons avec un impact direct sur notre cerveau reptilien.
Angoissé, tourmenté et toujours dans la crainte du pire ? Le Quantique Olfactif NUITS PAISIBLES ramène un sentiment profond et durable de sécurité intérieure et de lâcher prise. L’olfaction peut se faire avec une main posée sur le ventre (notre deuxième cerveau), en inspirant tranquillement par le nez et en soufflant lentement et longuement par la bouche de façon à activer le système parasympathique qui favorise le retour au calme.
Le duo Quantique “PROTECTION” apporte force, soutien et stabilité aux personnes sensibles et craintives. L’olfaction peut se faire en position assise en confirmant ses appuis avec le sol et le siège et en s’imaginant bien à l’abri dans un cocon douillet, une bulle de lumière ou… un donjon imprenable!
Le Quantique Olfactif COURAGE permet de mieux résister aux peurs et fantasmes collectifs et de rester déterminé(e) quand l’avenir paraît sombre et incertain. Les inspirations de l’élixir essentiel, amples et profondes, dynamisent le système sympathique en insufflant une dynamique propice à l’action.
C’est justement de leur action personnalisée que les élixirs floraux unitaires tirent toute leur force et leur efficacité. Voici une sélection non exhaustive de Fleurs du docteur Bach (qui a d’ailleurs consacré toute une famille à la peur) et d’élixirs floraux contemporains, ces derniers ciblant des formes de peurs plus actuelles. Rappelons-nous que les élixirs floraux peuvent être utilisés par tous en toute sécurité.
Les différentes formes de peurs
La peur peut prendre différentes formes :
- appréhensions concrètes avec tendance à des petites phobies du quotidien : Mimulus jaune
- frayeur, ce qui fait d’ailleurs d’HÉLIANTHÈME (Rock Rose) une fleur très indiquée pour les peurs enfantines et les cauchemars
- inquiétude exacerbée pour ses proches : MARRONNIER ROUGE (Red chestnut)
- sensation angoissante d’une présence invisible et menaçante : TREMBLE (Aspen)
- anxiété diffuse mais permanente qui dévitalise et paralyse : AIL SAUVAGE
Les peurs aiguëes peuvent résulter d’un traumatisme ayant laissé une empreinte durable dans notre corps physique et énergétique, profitant de certaines situations pour se réactiver : ÉTOILE DE BETHLÉEM (Star of B) . Ou remonter à des mémoires ancestrales : QUINTRAL (Gui à fleurs rouges). L’élixir floral de RUDBECKIA favorise une auto confrontation salutaire en nous apportant le courage de laisser émerger ce qui a été refoulé au plus profond de soi, tandis qu’OIGNON accompagne ce processus de libération émotionnelle.
Ce que cachent nos peurs
Nos peurs peuvent cacher une hypersensibilité nous rendant vulnérables :
- à l’environnement : crépuscule, entrée dans l’hiver (saison en lien avec la peur en médecine traditionnelle chinoise) : MOUTARDE (Mustard), manque de lumière MILLEPERTUIS
- aux médias qui véhiculent des craintes collectives (terrorisme, pauvreté, épidémies, climat) : TRÈFLE ROUGE
Pensons au NÉNUPHAR BLANC en cas peur de manquer d’argent et au POMMIER SAUVAGE (Crab apple) pour l’obsession d’être contaminé.
Elles traduisent aussi un manque de confiance dans différents domaines de vie :
- capacité à réussir : MÉLÈZE (Larch), FLOR DE UN DIA (Fleur du Tigre)
- dépassement des inhibitions : COSTILLA DE ADAN (Siguine couleuvre)
- maîtrise de soi : PRUNUS (Cherry Plum), NOTRO (arbre de feu du Chili)
- affirmation de soi : CENTAURÉE (Centaury)
- force de résistance : BUIS
- intuition : PLUMBAGO (Cerato)
- prise de parole en public : COSMOS
Avec une tendance au repli et à l’isolement :
- trac au sein d’un groupe, se met à part pour se protéger : ACHILLÉE JAUNE
- insécurité en société avec crainte d’être rejeté : MAUVE
- peur de l’intimité : MIMULUS ORANGÉ
- culpabilité, honte : PIN SYLVESTRE (Pine)
Ou au contraire à tout faire pour éviter un face à face avec certaines souffrances :
En effet, nos peurs et angoisses ne nous ramènent-elles pas au fond à une dimension plus existentielle qui résulte de notre finitude ? Certains élixirs spécifiques nous apportent la sagesse nécessaire pour intégrer cette perspective inéluctable :
- hantise de vieillir ou de se voir vieillir : AMANDIER
- détresse face à la souffrance et à la maladie : AMARANTE
- besoin de protection au seuil de l’inconnu : ANGÉLIQUE
- peur de mourir : TOLOACHE (Trompette du jugement dernier)
Alors plutôt que de mourir de peurs, osons dire OUI à la Vie ! Lorsque nous trouvons le courage de cultiver l’intrépidité, lorsque nous nous libérons du carcan de nos angoisses, nous nous réconcilions avec l’impermanence qui est au cœur même de notre existence.
«Peu importe ce à quoi vous avez été confronté, la joie et le renouveau attendent votre retour. Quand vous vous souvenez de cela, vous pouvez ouvrir vos yeux au mystère de la vie qui vous entoure. Sentez les bénédictions de la Terre dans la courbure parfaite d’une mandarine mûre, dans la saveur d’un pain tout frais, encore chaud, dans les cercles que décrivent les oiseaux, dans le ciel éclatant d’une fin d’après-midi, couleur lavande, qui se reflète dans une flaque d’eau, dans les millions de fois où nous croisons d’autres êtres, dans nos voitures, nos magasins et nos promenades en forêt, sans qu’il y ait d’accident, de conflit ou de nuisance.» Jack Kornfield, Une Lueur dans l’obscurité